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7 octobre 2014 Divers

LES TROIS CERCLES – Chapitre 2

  • Introduction -

CHAPITRE II

Les ombres, craindras, la lumière rechercheras.

Je vous vois surpris, vaguement inquiet. Vous vous doutiez bien, pourtant, que quelque chose »ne tournait pas rond » ? Cher Ami Humain, n’ayez pas peur ; parlez moi. Si je vais trop vite, arrêtez moi. Ce que je vous révèle aujourd’hui, je le sais depuis si longtemps que j’ai parfois du mal à réaliser que c’est un peu nouveau pour vous. Allez, dites moi ce qui ne va pas !

— Bon, je vais essayer. En effet, quelque chose ne tourne pas rond. Et je ne vous ai pas attendu pour le découvrir. Pourquoi croyez vous que les hommes se regroupent et s’organisent ensemble ? C’est pour aller vers le progrès. Mais je reconnais que cela ne va pas très vite. Avez vous une explication ?

Oui, je l’ai : pour le plus grand nombre, et malgré d’apparentes et criantes « injustices », le monde parait « organisé » :un peu comme s’il fonctionnait selon un plan préétabli. Sa finalité serait de conduire ses habitants d’une obscurité totale (en arrière de soi), vers un avenir lumineux (en avant de soi).

Au fond, cette montée vers la Lumière parait aller de soi. Le progrès doit être indéfini, et accompagner, cela va sans dire, une conscience du bonheur individuel de plus en plus parfait. Les accrocs à ce plan, trop bien huilé, sont pourtant innombrables.

Et personne ne comprend plus rien : nous devrions pourtant être parfaitement heureux, puisque nous possédons la télévision, le chauffage central, les vaccins, le téléphone, une retraite, la sécurité sociale, de bonnes oeuvres pour une bonne conscience, et une foi bien accrochée en quelque chose, pour naître, vivre et mourir dans la certitude que l’on ne pouvait faire mieux.

En somme, les moyens de votre liberté et de votre développement individuel sont à portée de votre main, mais vous ne vous en servez guère : le sentiment d’injustice est toujours aussi criant, les guerres ravagent la planète, et l’impression d’être prisonnier du temps, du pouvoir des autres, et de vous même, ne vous quitte pas. Pourtant, vous ne faites rien pour que cela change. Savez vous pourquoi ?

— Non, je ne le sais pas. C’est sans doute voulu, non ?

Oui, c’est voulu. Une Caste bien particulière a tout fait, depuis quelques millénaires, pour vous persuader de ceci :

— il existerait un ordre naturel qui régirait les affaires du monde, et le conduirait en application d’un principe appelé « Progrès ».

— un système de compensation invisible rétablirait, ailleurs, une justice trop défaillante sur terre. Les faibles et les pauvres seraient récompensés, les puissants et les riches seraient punis.

— Et quelles sont les conséquences ?

Les conséquences sont terrifiantes Elles ont dévié la trajectoire de toute l’humanité depuis le début.

C’est ainsi, qu’insensiblement, votre accès aux Pouvoirs a été limité puis supprimé.

C’est ainsi que vos initiatives individuelles ont perdu droit de cité ; c’est ainsi que vous avez appris à ne réfléchir et agir qu’avec dix millions d’autres personnes, et plus jamais seul ; c’est ainsi que l’argent est devenu, pour vous, un problème permanent et malsain.

C’est ainsi que vous éprouvez, de plus en plus, un sentiment d’insécurité, alors que votre protection se développe, du moins en apparence. Vous n’êtes plus heureux, et vous avez de plus en plus de mal à faire croire le contraire à vos descendants.

Pendant ce temps, ceux qui vous ont dépouillé de tout, n’éprouvent aucun sentiment de malaise. Peu nombreux, ils se partagent ce qu’ils vous ont volé. Il ne s’agit pas obligatoirement d’argent ou de biens matériels. Ce sont là des moyens, et non des buts. Non, ce qu’ils vous ont pris, c’est votre droit à l’initiative, votre droit d’être et de devenir ce que vous voulez être.

Et si l’argent et les biens matériels font partie de l’exercice de ce droit à l’initiative, alors, ils vous en ont privé également.

— Et vous qui me dites tant de choses, et m’en promettez plus encore, êtes vous riche ?

Je ne sais pas ce que signifie « être riche ». Si cela signifie « avoir tout l’argent dont j’ai besoin pour me transformer sainement et vivre en harmonie avec le monde », alors je suis « très riche ». L’argent dont j’avais besoin pour faire tout cela, est toujours venu à moi, simplement. Je vous expliquerai, un peu plus tard, comment agir pour en recevoir de la même façon que moi.

C’est la même chose pour la puissance. Je ne sais pas ce que signifie « être puissant ». Si cela signifie « obtenir d’autrui tout ce qui est vital à mon développement harmonieux », alors je détiens des Pouvoirs phénoménaux. Ces pouvoirs, vous les jugerez, encore aujourd’hui, stupéfiants. Demain, ils seront si normaux que vous penserez en avoir toujours disposé.

Avant tout, vous devez savoir comment et par qui, vous en avez été privé. Certes, les responsables n’éprouvent aucun sentiment de malaise. La seule chose pour laquelle Ils prient, s’ils prient, est la « paix » ; non pas la paix intérieure que l’on éprouve en accédant au Meilleur de ses possibilités. La paix à laquelle Ils aspirent, c’est à l’absence indéfinie de conflit avec vous, au « statu quo » qui leur permettra de penser au petit plaisir du lendemain, sans réaliser le danger mortel qu’ils pourraient courir aujourd’hui. La « paix » éternelle qui leur permettra, dans un confort en progression indéfinie (ce que le progrès technique leur garantit), de demeurer heureux, un peu de la manière dont un porc est heureux parce q’il mange à volonté, et dispose de paille fraîche sur laquelle il peut se vautrer.

— Mais c’est épouvantable, tout cela ! Vous n’épargnez donc rien ! Restera-t-il quelque chose en quoi je pourrai croire, lorsque vous en aurez terminé ? Est ce bien indispensable ? Et s’il me plait, moi, de croire en des choses, même un peu fausses ?

Vous devez, au moins, savoir. Après, vous déciderez si vous avez envie de décider. Je sais comment vous fonctionnez : devant un ciel noir, vous êtes capable d’affirmer, envers et contre tout, qu’il est bleu, si cela vous arrange de le croire. Je ne veux pas non plus vous donner le choix entre ne plus croire en rien et croire en n’importe quoi. Le champ de croyance, de merveilleuse certitude que je vais ouvrir devant vos yeux, vaudra le troc, croyez moi… ou plutôt, jugez en.

— Je veux bien faire l’essai, pour voir. Mais allez y doucement !

Le tableau que je vais dresser devant vous, est sans complaisance. Il heurtera sans doute votre sensibilité ; Je ne peux pas l’éviter. Je vais porter le fer dans ce qui vous a été dit, lorsque vous étiez petit.

Dans ce que vous avez toujours cru, à travers vos parents, vos grands-parents, les grands-parents de vos arrières grands-parents, et ainsi de suite, en remontant jusqu’à ce que vous (croyez) être la nuit des temps.

Ce que je vais vous révéler est, d’une certaine façon, terrifiant. Peut-être (me direz vous par bravade), avez vous depuis longtemps décidé de ne plus être crédule. Je vous en féliciterai ; mais j’ajouterai que vous êtes tout autant en danger que celui dont vous pouvez dénoncer la naïveté. Au cours des temps, cette « chose » (je lui donnerai son nom plus tard) a emprunté tant d’oripeaux différents, soutenu tant de thèses contradictoires qu’elle est parvenue à vous tromper, vous aussi.

— Dites ce que vous avez à dire !

Le résultat est la :vous avez perdu le sens des Pouvoirs tels que ceux ci : attirer naturellement l’argent qui vous est nécessaire, exercer à distance une action sur les gens et les choses.

C’est aussi à cause de tout ce que je sais et que je vous révèle, que j’ai dû, un jour, disparaître officiellement.

Vous vous souvenez certainement de ce que je vous ai montré, voici quelques instants ; le sentiment d’accélération du temps naît du fait que vous le mesurez avec un mètre-étalon dont la taille n’est pas fixe : votre propre vie. C’est pour cela que dix années vous paraissent plus courtes à quarante ans qu’à vingt.

Je vais maintenant vous prendre par la main ; nous allons faire, ensemble, un voyage dans le temps.

Oh, pas très loin :deux mille années en arrière seulement.

— Pourquoi deux mille ans ? est-ce qu’il s’agit de…

Le choix de cette halte n’est pas innocent, c’est vrai : c’est l’époque, universellement tenue pour vraie, de la naissance de J-C. Quel sentiment éprouvez vous ? celui de vous enfoncer très loin, dans la nuit des temps ?… Je le comprends.

Si vous êtes aujourd’hui âgé de quarante ans (le calcul ne change guère à trente ou à cinquante), vous n’avez guère vécu que deux petits pour cent de ces deux mille ans !

Vous devez éprouver la même chose en pensant à un évènement vieux de neuf mois et en comparant cette durée à celle de votre vie actuelle. Vous êtes toujours avec moi ? allons un peu plus loin.

— Vous allez me donner le vertige !

Allons, un peu de courage ! Prenons maintenant cette durée de deux mille ans qui sépare aujourd’hui de cet évènement majeur ; comparons la à celle qui nous sépare de l’apparition de l’homme sur la terre (plus de quatre vingt mille ans, pour l’homme de Neandertal, trente trois mille ans, pour celui de Cro-Magnon, le plus proche de ce que vous êtes). Je suis certain que vous réalisez soudain, très clairement, que deux mille ans, ce n’est vraiment pas grand chose…

Le temps donne une patine aux objets et les rend respectables. Mais, à l’échelle de l’Homme, deux mille ans ce n’est pas encore la respectabilité automatique. A votre échelle, vous diriez la même chose d’une théorie née voici neuf mois. Quelle est votre réaction lorsque votre journal quotidien vous parle d’une nouvelle secte, vieille de neuf mois, par exemple ?

— Vous ne parlez tout de même pas d’une secte en ce moment !

Je ne sais pas si je parle d’une secte, au sens ou vous l’entendez. Encore que…. c’est bien ainsi qu’elle a été considérée, durant deux siècles, au moins. Et avec une violence de langage que vous ne soupçonnez pas. Tenez, je ne suis pas ici avec vous, pour faire étalage d’érudition. Écoutez tout de même ces quelques lignes elles sont dues au Rhéteur Fronton, ami d’Antonin, maître d’éloquence de l’empereur romain Marc-Aurèle. Voici l’une de ses gracieusetés, écrite à l’encontre des Chrétiens :

« Dans la lie du peuple, ils vont ramasser des enfants ignorants et des femmes crédules pour les enrégimenter dans une conspiration impie, qu’ils cimentent dans leurs assemblées nocturnes, non par des sacrifices, mais par des sacrilèges, des jeûnes solennels et d’horribles festins ! Race ténébreuse qui fuit la lumière, muette en public, bavarde dans les coins…etc. etc. »

Ce qui, bien souvent, distingue ce que l’on nomme « secte » de ce que l’on nomme « religion », c’est la respectabilité née de la patine du temps. Pas de temps, pas de respectabilité ! je vous ai montré que deux mille ans, ce n’était vraiment pas grand chose !

Mais c’est suffisant, vous savez, pour transformer une religion ou une secte en fossile.

— On dirait que vous éprouvez du plaisir à maniez le chaud et le froid !

Je n’éprouve ni plaisir, ni déplaisir ; je dis ce qui est. Pourtant, je vous en ai également prévenu, vous ne perdrez rien. Vous récupérerez plutôt ce que vous avez perdu. Si vous décidez de le vouloir… Nous allons donc rester ensemble, un long moment, stoppés à : moins deux mille ans. C’est nécessaire et il faut en avoir le courage.

Puisque le Temps ne crée pas, à lui seul, le respect, nous avons le droit de mettre cette époque « au banc d’essai », et de vérifier si elle tient ses promesses.

Tiens, je sens soudain votre main se crisper, comme saisie d’effroi. Rassurez vous : je ne pense qu’à vous seul, pas à moi. A la fin de ce voyage, votre foi en un salut terrestre ou céleste n’aura pas vacillée.

Votre souhait de voir l’Homme vivre en harmonie avec la Nature et ses semblables, ne sera pas remisé dans quelque oubliette. C’est tout le contraire.

Vous aurez récupéré ce qui vous appartient : les Pouvoirs qui vous ont été confisqués. Votre esprit aura, définitivement, découvert la paix : vous saurez d’ou vous venez et ou vous irez. Cela vaut la peine d’un court voyage dans notre banlieue du Temps.

Ces deux mille années, si courtes, ont été suffisantes pour mettre parfaitement au point la plus formidable machine au renoncement, à la haine de vous-même, que l’on puisse concevoir. C’est au cours de cette période que vous avez renoncé à développer toutes vos capacités personnelles. les exercer était « mal », puisque vous risquiez de réussir mieux que votre voisin. C’est aussi à cette époque que vous avez commencé à croire aux injustices dont vous seriez victime. C’est enfin à cette époque que vous avez eu le sentiment que cela n’était pas grave : ces injustices seraient réparées ailleurs (« les derniers seront les premiers ») ; l’auteur de ces « injustices » pouvant, lui aussi, se libérer de sa peine ou de sa faute, en exprimant des regrets.

— Et personne ne s’est aperçu du trucage ?

La construction de cette machine s’est faite en peu de temps : son réglage a occupé quelques siècles, c’est à dire, pas grand chose. Pièce après pièce, les bâtisseurs ont fermé toutes les issues, cimenté toutes les fissures : la doctrine fonctionne maintenant à la perfection, répond à tout et explique tout. Nul n’ose mettre en doute l’origine historique, le dogme et la vocation universelle de l’église catholique, puisque c’est bien d’elle dont il s’agit. La hiérarchie catholique a toujours pesé sur les affaires du monde ; elle a toujours été très riche.

Cela ne l’a jamais empêchée de professer, pour les autres, la vanité des biens de ce monde, la grande vertu de la pauvreté. Elle connaît évidemment les secrets, les Pouvoirs, dont je vous parle, mais les fidèles, comme le simple clergé, ne peuvent en bénéficier. Très riche en haut, pauvre en bas !

Je pourrais, évidemment, vous révéler des choses tout aussi intéressantes sur d’autres religions : elles ont toutes, le même fond commun, font toutes partie du même plan concerté : leur but est de conserver l’usage de nombreux Pouvoirs extraordinaires entre les mains d’une Caste, et de persuader le reste de l’humanité que tout est très bien ainsi. De nombreux hommes de pouvoir politique partagent, en secret, ces avantages. Vous constatez chaque jour le résultat de leurs brillantes actions : chômage, guerres, insécurité, richesses concentrées entre quelques mains, destruction de l’environnement de l’Homme. Comment pouvez vous imaginer que des cerveaux, incontestablement brillants, puissent mettre la planète en cet état sans le faire exprès ? Cela mérite bien que nous mettions, quelques minutes, une religion au banc d’essai.

— J’avoue que je suis secoué. Mais c’est sans doute malgré moi, parce que je ne suis guère pratiquant. Vous savez bien : les grandes occasions, baptêmes, mariages, enterrements…

Un rapide tour d’horizon, en premier lieu : si vous avez grandi dans la foi catholique, vous vous découvrirez des voisinages que vous ne soupçonniez pas. Si ce n’est pas le cas, vous ne pourrez même plus espérer avoir secrètement raison : la foi collective en un salut terrestre, communiste par exemple, est la fille de la première nommée, et est tout aussi pernicieuse ; c’est toujours une Élite qui détient les secrets des Pouvoirs, c’est toujours une Caste restreinte qui sait attirer harmonieusement l’argent, et pas vous. Est ce que je me trompe ?

— Pas vraiment.

Je vais vous parler de ces curieux voisins. La dernière incarnation de Celui qui doit revenir, le Dernier Homme-contre le Temps- a des noms multiples. Chaque grande Foi, chaque grande culture, chaque forme de tradition (vivante ou éteinte) aussi ancienne que la chute de l’Homme, lui en a donné Un. Dans la Vision de Pathmos, les Chrétiens le considéraient comme le Christ « présent pour la seconde fois » ; non plus le prêcheur d’amour et de pardon, mais l’irrésistible chef d’une légion céleste de cavaliers blancs, dont le but était de mettre fin à ce monde coupable, et d’établir « un nouveau Paradis et une nouvelle terre », un nouveau cycle de Temps.

Le monde Musulman l’attend sous l’aspect du « Mahdi », qu’Allah enverra, « à la fin des temps » pour tuer tous les démons au fil de l’épée. Dans les pays d’Europe, la tradition populaire distingue « Celui qui doit revenir », soit sous les traits d’un roi, soit sous la forme d’une armée mystique et secrète. en Allemagne, nous reverrons certainement un jour l’Empereur Frédéric Barberousse, lorsqu’il se réveillera du profond sommeil dans lequel il est plongé depuis quelques siècles ; il reviendra sauver son peuple et lui rendre sa gloire. Au Danemark, Holger Danske dort, de la même façon et dans le même but, dans la montagne Kronborg. En Pologne, c’est « L’Hôte Dormant » des contes populaires. En Hongrie, Attila réapparaîtra sans doute un jour à la tête de l’armée de Csaba, porteur de la vengeance divine et promoteur de Justice.

Je pourrais aussi vous parler des religions Solaires d’Amérique Centrale, ou encore des centaines de millions d’Hindous, qui, depuis un temps immémorial, lui donnent le nom de « Kalki », la dernière incarnation de Vishnou, lequel, dans l’intérêt de la Vie, clôturera ce Temps et ouvrira un Temps nouveau.

Ces similitudes donnent le vertige, non ?.

— Je le reconnais Mais il s’agit peut-être de copies païennes de la foi catholique ? Il y a bien eu une histoire ; le Christ est bien venu sur terre ? Cela, c’est incontestable !

Cher Voyageur du Temps, je vous le répète une fois de plus. Ne vous accrochez pas, avez l’énergie du désespoir, à quelque chose que je ne songe pas à vous retirer. C’est le pain quotidien des doctrines totalitaires, de vous dire ce que vous devez croire et de vous y contraindre ensuite par la force. Ce n’est pas le mien !

Au cours des temps, les mœurs se sont policés un peu. Mais grattez donc le vernis ! combien de dizaines de millions de personnes ont été coupées en morceaux, pendues, fusillées, pour le salut de l’Homme collectif, sur la terre ou au ciel ? combien ? Et ne mettez pas cela sur le compte d’un soi-disant obscurantisme moyenâgeux. Regardez autour de vous !

Moi, je n’ai rien à vous faire croire. Je n’ai pas de programme, pas de clergé Je ne songe pas à encaisser cotisations ou adhésions. Je ne vous demande aucun geste d’allégeance. J’ai servi, à certaines époques, une paix raisonnable. C’était mieux que de ne rien faire. Je n’ai pas créé pour autant un parti politique, ni brigué des suffrages en vous promettant monts et merveilles. En ce domaine, il existe beaucoup de gens honnêtes et travailleurs. Je ne les blâme pas. Ils n’ont pas tous, et de loin, accès aux Pouvoirs dont je vous parle. La Caste des destructeurs poursuit son oeuvre et reste impavide devant le désastre qu’elle entretient. Je n’ai à envier la richesse de personne : je reçois tout ce qui m’est nécessaire. Je ne suis la victime de personne : j’agis comme je le veux et j’obtiens d’autrui ce qui est utile à un développement harmonieux.

— Je ne voulais pas vous mettre personnellement en cause. Je parlais de la vérité historique, c’est tout !

Mon ami, je lis en vous comme dans un livre. Je ne vous reproche rien. L’Être Humain est ainsi fait : il pense une chose, mais ne sait pas qu’il la pense ; il répond alors à une question qui ne lui était pas posée.

Vous me parliez des copies païennes de la foi catholique, n’est-ce pas ?

— C’est ça. Non seulement le Christ est venu, mais il a professé une foi très belle ; il a aussi fait des miracles.

Vous êtes sûr de cela ? Je vais vous raconter une histoire vraie ; c’est parfois moins drôle que l’histoire fausse que l’enfant aime entendre, tout en se persuadant à moitié qu’elle pourrait bien être vraie. Tout au long du premier siècle de (ce que nous appelons) notre ère, personne ne fait la moindre allusion au Christ.

Certes, le journal télévisé n’existe pas, mais nous ne sommes pas non plus à l’âge de pierre. La civilisation chinoise déploie ses trésors depuis déjà deux mille ans, et les pyramides d’Égypte sont construites depuis longtemps, très longtemps !

L’époque ne manque pas d’esprits curieux. Pline en est un ; il se rend en Palestine vers l’année 70 et n’entend parler de rien.

— Ce que vous me dites n’est pas une preuve

C’est vrai. Tous les écrivains (Suétone, Flavius Josèphe…) sont également muets ; on ne parle pas de Chrétien à Rome en 64, époque à laquelle Néron en aurait fait périr Les auteurs grecs (Plutarque, Juvénal), ignorent tout. Dans l’Apocalypse, il est bien question d’un Messie de guerre et de vengeance ; c’est tout.

— Ce n’est toujours pas une preuve !

Oh, bien sûr, mon cher ami. Mais comme il est aisé, n’est ce pas, de prétendre à la vérité historique, sans prouver quoi que ce soit, tout en déniant à quelque élément contraire le titre de preuve. Je n’ai rien contre la foi du charbonnier ; j’exprimerai cependant une préférence : que vous deveniez, vous même, objet de votre propre foi. Vous servirez mieux, je vous l’assure, l’harmonie universelle, que vous ne le faites en ce moment. J’y reviendrai plus tard.

Je n’ai pas la prétention de faire un cours d’histoire ;je sais ce que je dis. Aucune mention ! Au deuxième siècle, personne n’en parle, sauf Paul Et encore, sous forme d’interpolation manifeste. Paul ne sait rien de la vie de Jésus. Quand il parie de la crucifixion, il attribue celle ci aux démons, princes des ténèbres, et non aux hommes. Les Évangiles ? On en a choisi quatre qui n’ont pas plus de chance d’être

authentiques que les autres.

Vers l’an 165, Justin, l’un des premiers auteurs Chrétiens les ignore encore ! Comment voulez vous, qu’en cent vingt ans, ce récit ne soit pas devenu légendaire, avec un changement de cadre géographique ?

— Mais ce n’est pas possible ! ce que. vous dites est monstrueux ! Et la Sainte Croix ? et la vierge Marie ?

Vous me contraignez à poursuivre. Je le fais sans plaisir, avec une certaine tristesse maintenant, parce que j’ai le sentiment de vous faire de la peine. Vous ne me croyez pas encore lorsque je vous dis que vous ne risquez rien. Le monde n’existe pas sans Dieu, je le sais aussi. Vous ne vous retrouverez pas, perdu, seul et misérable, au bord d’une falaise sans gouffre. Je vous tiens par la main, et voudrais bien vous ramener maintenant à l’époque ou je vous ai trouvé. J’ai tant de choses à vous dire, à vous apprendre.

Mais il faut que vous compreniez vraiment que c’est là ou nous sommes, que tout a commencé. C’est là que l’on a décidé de vous dépouiller.

— Alors, achevez, puisqu’il le faut !

La sainte croix ? son symbolisme n’apparaît qu’au cinquième siècle. Le crucifix n’apparaît qu’au septième. Clément d’Alexandrie, qui énumère les symboles chrétiens, n’en parle pas.

La vierge Marie est inconnue jusqu’au Moyen-Age. Ce mythe ne peut étonner les grecs, d’ailleurs. Adonis, comme Jésus, naît d’un Dieu et d’une vierge, et meurt pour le rachat des hommes, comme Jésus…et ressuscite à l’équinoxe de printemps, comme lui. Les sacrements, tels le baptême et l’eucharistie proviennent du paganisme hellénistique. Une partie des sentences attribuées à Jésus ont été écrites avant et ailleurs. Enfin..

— Non, n’ajoutez plus rien. Vous savez trop de choses que je ne veux pas savoir. Redonnez moi plutôt de l’espoir !

Humain, mon ami ; vous êtes un enfant, et c’est sans doute très bien ! Vous aimez jouer un personnage tout en sachant qu’il n’existe pas. Celui qui vous le dit, rompt le charme ; c’est un mauvais joueur. Ne comptez pas sur moi pour être celui là. Les règles du jeu ont été décidées sans vous : i l n’y a pas de honte à laisser celles qui vous conviennent le moins, au bord du chemin.

— Mais je risque de lâcher la proie pour l’ombre ?

Je ne vous propose aucun marché ;je vous ai dit ce que vous deviez savoir, du moins l’essentiel. Aimez vous la course à pied ?

— Oui, un peu. Pourquoi ?

Imaginez que vous ayez toujours couru, sans le savoir, avec des chaussures lestées de plomb. J’attire votre attention sur l’existence du plomb, voila tout. Je ne critique pas votre amour de la course. je vous. donne le moyen, si vous l’acceptez, de courir plus vite et plus longtemps, et de mieux vivre votre passion.

— Je crois comprendre. Le plomb, c’est l’organisation des religions et des États qui utilisent les mêmes théories. La course, ce sont mes idées générales sur la vie ou sur la religion ?

C’est à peu près cela. Des tas de pouvoirs secrets ont été camouflés, puis confisqués, voici très longtemps. Vous ne savez plus que cela existe. Eux, ils sont toujours puissants et riches.

— Et ils nous disent que c’est bien d’être pauvre et modeste ?

Ils ont plusieurs discours de rechange. L’essentiel, pour les quelques centaines de personnes mises dans le secret en deux millénaires, c’est de garder ce secret. Coûte que coûte. En fonction des lieux et des époques, tantôt ils affirment se battre pour votre bonheur leurs arguments sont redoutables, les bougres ! Si vous restez assez longtemps en vie, vous voyez bien que ce n’est pas vrai, car vous êtes de plus en plus pauvre et de moins en moins libre. Tantôt, ils vous disent que vous serez récompensé plus tard : la pauvreté et la modestie deviennent des vertus. Et il y a plein d’autres tours comme cela dans leur sac. Vous voyez, il suffit d’une carotte : la paradis, sur cette terre ou dans les cieux. Cela fait des millénaires que cela marche. Voulez vous maintenant, cher rêveur, revenir avec moi à la fin de votre vingtième siècle ?

— Maintenant, oui !

Quittons ce temps lointain. L’espace et le temps se ressemblent, savez vous ? Constatons en chemin et saluons comme il se doit, quelques manifestations et témoignages émanant de nos chers professeurs de vertu et de bonheur.

Tiens, nous sommes en l’an 180. Celse, philosophe latin, vient d’écrire son « Discours vrai ». Comme c’est intéressant ! écoutez donc. « c’est par magie que leur maure a réalisé tout ce qui a paru étonnant dans ses actions ; ensuite, il a eu grand soin d’avertir ses disciples d’avoir à se garder de ceux qui, CONNAISSANT LES THÈMES SECRETS, POURRAIENT EN FAIRE AUTANT ET SE TARGUER COMME LUI DE PARTICIPER À LA PUISSANCE DIVINE. Plaisante et criante contradiction ! S’il condamne à juste titre ceux qui l’imitent, comment la condamnation ne se retourne t’elle pas contre lui ? Et s’il n’est ni imposteur ni pervers pour avoir accompli ces prestiges, comment ses imitateurs, du fait d’accomplir les mêmes choses, le seraient-ils plus que lui ? »

On ne peut mieux dénoncer la concurrence déloyale et la confiscation des pouvoirs ! !

— Je comprends de mieux en mieux. Dit-il autre chose ?

Oui, mais nous l’avons déjà dépassé et nous accélérons. Je vous parlais de Pouvoirs secrets ; vous voyez que je n’étais pas le premier. Ah, nous allons passer au large de quelques oeuvres magnifiques qui ne doivent rien à ces théories sacrilèges, et quelques abominables massacres qui leur doivent tout. Il suffit d’invoquer le plus grand Bien de l’homme ou le sens de l’histoire. Regardez ! Regardez donc ! Sainte Inquisition, Indiens Guaranis, Saint Barthélemy… « Gott mit uns », Dieu et Notre-Dame : Quelques millions de morts en Allemagne. Ah, nous sommes donc presque arrivés Voulez vous jetez un coup d’oeil, par dessus les frontières ? Chine, Tibet, Japon, Russie…

— Non, cela n’est plus utile. Je veux être moi même, heureux de ce que je fais. Je veux sentir les choses, rester en harmonie et ne plus croire au « prêt à penser » que l’on me prépare. Je ne veux plus être vaincu, je ne veux plus douter ni avoir peur. Je ne veux plus me dire que j e n’ai pas eu de chance ou que les autres ont en eu trop. Je ne veux plus trembler pour le lendemain ; je ne veux plus marquer d’argent, jamais Je veux être libre et respecté. Maître, pouvez vous vraiment cela ?

Humain, cher Humain : je ne suis le maître de personne et ne le serai jamais. Vous me posez des questions : je vous réponds.

Si vous avez eu l’impression d’être malheureux, c’est que vous l’avez bien voulu. Si vous avez été piétiné, c’est que, au fond, vous l’avez souhaité. Si l’argent vous a manqué, c’est que vous ne l’avez pas laissé venir. Vous avez aussi beaucoup d’excuses pour tout cela. je vais vous aider à ne plus penser et agir à travers les autres. Je vais vous dire comment inverser le cours des choses.

— Vous avez creusé un grand trou et ne l’avez pas comblé. Si personne n’est venu sur terre pour me racheter, si personne ne va venir à la fin des temps pour récompenser les Bons et punir les Méchants …

…et si le bonheur collectif sur terre est une farce ?. c’est bien ainsi que s’achevait votre phrase ?

— A peut-près. D’où est-ce que je viens ? pourquoi ?

Patience ! Vous êtes né libre. A l’origine, vous aviez le droit de bouger librement, de penser librement.

Vous n’étiez pas égal aux autres. L’égalité est un mythe dangereux et imbécile. Les chrétiens et les marxistes l’entretiennent depuis toujours, parce qu’il sert leurs plans : si vous étiez un mauvais élève à l’école, ce n’était votre faute, dit on, mais celle de vos parents ou celle de la société qui ne vous avait pas donné les moyens d’apprendre. Si, aujourd’hui, vous êtes mal payé, c’est à cause d’une organisation défaillante et égoïste. Si vous êtes pas heureux, c’est de la faute à votre conjoint, à votre patron, à vos voisins, à l’États à qui vous voulez. « Les hommes naissent libres et égaux en droit ».

C’est, je crois, le préambule de ta Constitution de la France, et ! de quelques autres pays. Qu’est ce que cela veut dire ?

Vous avez le droit de sauter deux mètres et demi en hauteur. Le pouvez vous ?

— Certes non ! Mais il existe des gens qui n’ont pas de chance.

Cela ne veut pas dire grand chose ! Je vais y revenir dans un moment. Avec un peu de chance, ces « idées »seront encore utilisées ; dans quelques millénaires, et aideront vos descendants à ne jamais se sentir concernés par rien. Quelques millénaires de tranquillité en plus pour les castes en place. Les secrets des Pouvoirs seront, bien gardés !

Je reprends mon propos : vous savez qu’il existe plusieurs théories ; sur la vie, sur la conscience, sur le but de tout cela. Certains ! disent que vous possédez une âme, et que c’est ce qu’il y a de plus important en vous. Cette âme survivrait à votre corps, et s’en irait, porteuse de vos bonnes et mauvaises actions, attendre le Jugement Dernier dans une « gare de triage céleste ». Après, ce serait le Paradis ou l’Enfer.

En fonction des religions qui défendent cette position, les critères d’admission au Paradis varient. Pour les unes, les plus nombreuses, il faut que vous ayez su faire preuve de bonté, d’humilité, de modestie, de générosité, lors de votre « passage » sur terre. Pour d’autres, il faut avoir été brave ; tuer un « infidèle », peut constituer une sorte de bonus. Sauver son âme est la justification de la vie ; ainsi le professent les religions.

— Les autres sont les marxistes, n’est-ce pas ?

Ils ne sont pas les seuls et je ne veux enfermer personne dans une catégorie. D’autres théories, en effet, nient l’existence de cette âme. L’Homme est alors une sorte de mécanique perfectionnée. Pour ceux qui défendent ces thèses, la seule justification de la vie, c’est la vie elle-même. Pour expliquer cette « fâcheuse » tendance de l’être humain à se « fabriquer » une âme, ils l’amalgament avec la mémoire.

Quelle trace reste-t-il d’un être humain décédé ? aucune, si ce n’est le souvenir de ses proches. C’est ce « souvenir » que nous aurions nommer « âme », car nous refuserions d’admettre qu’il ne correspond à rien d’autre qu’à lui même. Les souvenirs s’estompent avec le temps et la disparition de ceux qui les portent.

L’âme est peut-être bio-dégradable, qui sait ?

— La science n’a telle pas d’opinion ?

On ne peut pas parler d’opinion scientifique sur ce sujet, même chez les plus Brans savants.

— Alors ?

Je vais vous dire ce que je sais. Vous naissez sur terre, libre et autonome, je vous l’ai dit. Mais il existe aussi quelque part (autour de la terre si vous le voulez), une sorte de « cerveau planétaire ». Ouvrez grands vos yeux et vos oreilles, mon ami. Tout ce qui va suivre découle de ce que je vous révèle en ce moment.

Ce « cerveau planétaire » est évidemment impalpable.

C’est le centre de l’énergie dans lequel les humains peuvent puiser, pour donner une valeur à leurs actions, pour qualifier leurs actes, pour trouver l’instinct qui les poussera à agir et à réussir, à coup sûr, leurs développements individuels. C’est un champ de forces et d’énergies. Dans votre cerveau, il existe une structure, de nature gazeuse (sans doute), qui constitue le lien avec ce « cerveau planétaire ».

— Que se passe-t-il lorsqu’un humain meure ?

Nous verrons ensemble, beaucoup plus tard, que l’on peut envisager cette question sous un autre angle ; est-il nécessaire de mourir ? Je vous en parlerai une autre fois, lorsque presque tout aura été dit. Sur le principe, l’être conserve sa personnalité à la mort de son corps. À ce moment là, il s’intègre simplement davantage dans cette « structure extérieure », dans ce « cerveau collectif »

N’imaginez surtout pas une chaîne de satellites ou quelque chose d’approchant ! Cette « âme collective » échappe aux dimensions que les humains connaissent, l’espace et le temps.

Votre vie terrestre aura été plus ou moins harmonieuse, plus ou moins respectueuse de la nature qui vous a accueillie, des hommes que vous avez côtoyés. Votre « intégration » dans l’âme collective se fera alors à un rythme qui vous sera propre. Cela dépendra si vous avez contrevenu à ces principes de vie harmonieuse, ou non.

— Alors, il n’existe pas de paradis ?

D’une certaine façon, si. Cette « âme collective » est un « champ de forces », une quantité incommensurable d’échanges d’énergies individuelles et d’informations de toutes sortes. Ce que vous appelez Paradis, c’est en fait l’accession à une quantité très importante et croissante d’informations avec tous les êtres qui ont un jour peuplé la terre, ou bien la peupleront. C’est très difficile, pour vous, de l’imaginer à travers des mots, banalement humains.

Je ne vais pas vous parler d’un chant de gloire des électrons. Ce serait grotesque. Vous pourrez tout de même comprendre cette grandeur au delà des étoiles. Dans un monde qui ne connaît ni l’espace ni le temps, où n’existe ni « avant » ni « après », des entités métaphysiques échangent, apprennent et se fondent, à une vitesse infiniment plus grande que celle de la lumière. Cette participation multipliée, sans début ni fin, est la Gloire et la Vie de la Création voulue par Dieu. Voila, mon Ami, ce qui est.

Le Bien et le Mal, ces deux notions si chères à nos manipulateurs, se sont estompées. L’humanité évolue ; ses principes moraux également. Cette évolution est sans influence sur notre « âme collective ». À certaines époques terrestres, tel acte ou telle pensée correspondaient au « Bien » ; à d’autres époques, ce n’était plus vrai. Cela ne signifie rien.

L’Univers lui même, dans ses milliards de galaxies, comprend une infinités de « cerveaux planétaires », que Dieu, un jour, fondra en un Tout unique.

— Nos chers religieux, nos chers libres penseurs, savent-ils tout cela ?

Oui et non. Toutes les camarillas, toutes les castes qui se sont, à l’aube de votre temps, approprié le Savoir absolu, savaient cela. Ceux qui ont transformé les Religions et les États en instruments de confiscation de vos pouvoirs, de votre argent, de votre liberté de penser, l’ont sans doute oublié.

Ce savoir ne leur sert à rien. Mais il reste des traces ; de fabuleuses intuitions, naissent ici ou la, et évoquent ce vrai paradis perdu.

Un Jésuite français, le père Teilhard de Chardin, croyait en quelque chose d’approchant, et l’avait évoqué dans ses ouvrages.

— Qu’en disait sa hiérarchie ?

Le plus grand mal, bien entendu. Tout fut fait pour faire taire cette voix, qui risquait de donner des idées et de compromettre l’existence du fonds de commerce.

Comprenez vous tout cela, mon Ami ? L’intuition que je viens de vous rapporter, n’est pas la seule. Au fond de lui, l’homme conserve comme une sorte d’écho de ce savoir confisqué, de ces miracles. On lui a appris, depuis longtemps, à penser de façon raisonnable : aussi, dès lors qu’il ne voit que de l’ombre, mais pas l’objet qui en est la cause, l’humain déclare que l’ombre n’existe pas. Mais il retrouve parfois et heureusement cette jubilation cosmique, lorsque son attention se relâche.

— Dans ses rêves ?

Oui, entre autres. Mais il recrée aussi, sans en avoir clairement conscience, des formes de communication particulières. La prière collective, par exemple, est une façon de regrouper de nombreux influx psychiques, pour mieux atteindre cette âme collective planétaire. Comme si la prière en groupe constituait une antenne géante ! Il existe de nombreux autres exemples de cette tentative inconsciente et désespérée, pour renouer avec le savoir et les pouvoirs perdus : je vous les donnerai un peu plus tard.

Laissons à votre temps, le temps de la digestion. Je ne distribue pas de trucs, ou des tours de prestidigitation. Il faut avoir compris ou était la Lumière pour s’évader de l’obscurité. Sans cela, vous ne ferez jamais que des simulacres, des tentatives dérisoires.

— Je crois comprendre ou est la Lumière. J’ai confiance. Je veux demeurer près d’elle et retrouver les Pouvoirs perdus.


Lire la suite (dès le 10/10) : CHAPITRE III – Ta liberté, consolideras.


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LES TROIS CERCLES

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