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Devoir du consommateur : Toujours regarder sous les bouteilles d’eau 2 janvier 2017 Réagir (0) Les bouteilles d’eau minérale en plastique vendues sur le marché, représentent parfois un véritable danger pour la santé de l’homme. Aussi, regarder sous une bouteille d’eau en plastique signifie qu’on se donne la peine de comprendre les informations contenues dans le petit icône triangulaire qui s’y affiche avec un chiffre à l’intérieur. Ce pictogramme présente des renseignements vitaux pour tout consommateur. Il précise en effet les divers types de produits chimiques utilisés pour la fabrication des plastiques qui entrent dans la production de différentes sortes d’emballages notamment les bouteilles d’eau, des boissons gazeuses, d’huile de cuisine, des bouteilles de sirop, des bouteilles pour bébés, des bouteilles des boissons pour sportifs, des pots de yaourt, des pots de crèmes, des emballages des soupes. Ces petits icônes triangulaires constituent des codes présentés sous forme d’étiquettes numérotées de 1 à 7. Chacun des sept (7) numéros indique un degré de toxicité. Les sept numéros sont ensuite répartis en trois types de catégorie. Il existe ainsi les types 1, les types 2 ou types « sains » regroupant les codes 2,4 et 5 et enfin les types 3 ou types dangereux constitués des codes 3, 6 et 7. La bouteille en plastique appartenant à la catégorie des types 1 n’est pas dangereuse, à condition toutefois de la jeter dans la poubelle dès qu’elle est vide. Font partie de cette catégorie, les bouteilles de boissons gazeuses et d’huile de cuisine. Les bouteilles de ce groupe offrent notamment comme avantages, leur transparence, leur résistance aux chocs, leur faible poids et leur imperméabilité à l’eau, aux gaz et aux arômes. Conçues pour un usage unique dans leur majorité, elles sont facilement recyclables comparées aux bouteilles des autres catégories. Le danger intervient lorsqu’un usager décide de transformer une bouteille vide de cette catégorie en récipient. Son utilisation répétitive déclenche la diffusion dans l’eau de l’élément chimique qu’elle renferme, à savoir l’antimoine. Toute personne exposée quotidiennement à ce produit contracte une irritation des voies respiratoires ou de la peau. Chez la femme particulièrement, le trioxyde d’antimoine peut intensifier les troubles de menstruations et provoquer de fausses couches. Les bouteilles affichant les codes 2,4 et 5 sont fabriquées avec les plastiques dits « sains ». Ces trois types de plastique sont inoffensifs pour la santé des hommes et pour l’environnement grâce aux matières que l’industrie utilise pour leur production : il s’agit des plastiques HDP, HDPE et PEHD. Le HDPE par exemple a la plus faible concentration en produits chimiques qui se diffusent dans l’eau, tandis que la catégorie 2 est 100% recyclable, et l’utiliser qu’une fois demeure la meilleure attitude. La catégorie 4 regroupe des emballages fabriqués avec le plastique LDPE utilisé le plus souvent pour la fabrication des sacs plastiques et non pour des bouteilles d’eau. L’usage de ce plastique pour les produits de consommation est déconseillé par les spécialistes, bien qu’il ne libère pas de substances chimiques dans l’eau qu’elle conserve. La catégorie 5 emploie comme matière le plastique PP qui entre dans la fabrication des pots de yaourt, des biberons, des pots de crème fraîche, des bouteilles de sirop, des emballages des soupes instantanées. Le PP ne présente pas de danger pour la santé.  Emission de produits nocifs Le code 6 désigne les récipients fabriqués avec du plastique PS, habituellement utilisé pour la production des tasses à café et les emballages de restauration rapide. Ce plastique émet du styrène cancérogène. Le styrène étant un composé chimique incolore, huileux, toxique présent en faibles quantités dans certaines plantes, fruits, légumes et viandes. Il est fabriqué industriellement à partir du pétrole et permet d’obtenir bien d’autres produits à l’instar du caoutchouc ou des colles polyesters insaturés. L’absorption par des voies respiratoires d’importantes quantités de styrène peut occasionner des troubles du système nerveux, comme par exemple, la dépression, les difficultés de concentration, la faiblesse musculaire, des nausées, ainsi qu’une irritation des yeux, du nez et de la gorge. Enfin le plastique de la catégorie 7 porte le code PC. Il est fortement déconseillé pour les emballages des produits alimentaires, car il émet du Benzotriazole (BTA) chimique, une substance capable de bloquer ou de retarder une réaction chimique ou un processus physiologique. L’on constate malheureusement que ce plastique entre dans la fabrication des bouteilles pour bébés, tout comme pour des bouteilles qui conservent les boissons pour sportifs et des récipients destinés au stockage de la nourriture. En raison de leurs différentes compositions chimiques, les plastiques affichant les étiquettes 1, 3, 6 et 7 correspondent aux plastiques PET, PVC, PS, PC. Cette catégorie de plastiques s’avère plus dangereuse pour la santé. Par contre, les codes 2, 4, et 5 désignant les plastiques HDP, PEHD et PP n’émettent pas de produits chimiques nocifs pour l’organisme humain.   Emmanuel Mba Ngono Sources: http://www.sain-et-naturel/http://www.techniques-ingenieur.fr/Wikipédia

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