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10 octobre 2014 Divers

LES TROIS CERCLES – Chapitre 3

  • Introduction -

CHAPITRE III

Ta liberté, consolideras

Lecteur, lectrice, je te parle maintenant comme le ferait un ami. J’ai choisi de le faire le jour où il m’est apparu évident que, même mitées, les idoles n’étaient pas prêtes à tomber. Lorsque les dépositaires d’un Savoir secret consentent à distribuer quelques miettes de leur gâteau, il t’est encore possible de somnoler dans une douce et indolente insatisfaction. Tu n’es pas obligé(e) d’invoquer trop souvent les responsabilités d’autrui pour justifier ton inaction et tes échecs.

Mais le monde est douloureux, le monde va mal. Je ne dis pas cela par sinistrose contagieuse ; c’est là un sentiment que j’ignore. Il y a trop d’années que j’assiste au désastre. Un temps donné, j’ai « joué le jeu », et me suis investi dans les arcanes bien humaines de la négociation, dans la lutte pour une certaine paix. 0h, je ne partage pourtant pas cet engouement propre à presque toutes les civilisations humaines, pour les « grandes causes » ; tu sais, ces luttes régulièrement baptisées de noms ronflants, qui remuent le coeur des foules et dans lesquelles (cela fonctionne à tous les coups), il est possible de jeter des millions de personnes. Bel exemple d’un pouvoir énorme sur autrui, que personne, pourtant, ne détecte. Oui, il faut cesser de parler d’injustices et de se persuader que l’on ne se bat que pour la justice : combien de millions de personnes sont mortes en croyant combattre pour le droit de vote et combien de millions de personnes s’abstiennent d’exercer ce droit, aujourd’hui ?

Tu as compris, je le pense, que de nombreux pouvoirs existaient, mais qu’ils avaient, au fil du temps, été confisqués par quelques castes avides d’honneur et d’argent. Ainsi naquirent doctrines, théories économiques et religions. Toutes eurent recours, de façon rituelle, à quelques bribes des pouvoirs disparus.

Toutes, raccommodèrent, de manière dérisoire, des oripeaux qui n’évoquent plus aujourd’hui, que de très loin, le Savoir immémorial dont ils prétendent témoigner. Ainsi, la prière ou l’invocation collective, civile ou religieuse, n’est plus qu’une tentative désespérée pour retrouver le chemin de l’énergie perdue de notre « cerveau planétaire ». Ainsi, les gestes rituels ont-ils pour but de témoigner d’une appartenance à une entité devant laquelle nous nous inclinons humblement, parce que nous ne savons plus témoigner autrement de notre respect.

Certes, il est certainement plus respectable, dans l’esprit d’un croyant chrétien, de faire le signe de croix que de tendre le bras droit d’un mouvement saccadé, ou de lever un poing gauche fermé. Je n’ai nulle intention, tu l’as bien compris, de choquer par plaisir ou par goût de la provocation ; mais tous ces gestes, et bien d’autres, traduisent des aspirations de même essence et de semblables renoncements à l’exercice de son propre pouvoir.

Cela me remet en mémoire un court épisode qui prend sa place à la fin des années quarante. Il traduit le comportement aberrant de nombreuses personnes, et leur volonté de se soumettre aux rituels de théories criminelles.

Ce comportement peut paraître d’autant plus stupéfiant qu’il concerne, assez souvent, des personnes extrêmement cultivées et tout à fait en mesure de comprendre la portée de leurs actes et pensées.

Le soir du 6 Décembre 1948, je me trouvais en Allemagne occidentale à Karlsruhe. J’étais assis sur un banc de la gare centrale, attendant un train qui ne semblait pas pressé d’arriver. Il faisait très froid. La température ne paraissait pas affecter une femme qui avait, en quelque sorte, transformé en bureau le banc en face du mien. Des feuilles de papier étalées tout autour d’elle, elle écrivait sur ses genoux, très vite et sans la moindre rature. Cette femme n’avait ni âge ni style, ni grâce : entre trente et quarante ans, sans doute ; un foulard sur les cheveux à la mode musulmane, des petites lunettes d’acier au bout du nez, et un cabas d’ou émergeaient toutes sortes de choses, tels étaient les signes que l’on percevait au premier coup d’oeil. Le teint de sa peau suggérait plutôt une provenance moyen-orientale que les canons de la beauté arienne, dont cette Allemagne récemment vaincue avait, des années durant, assurée la promotion.

Je sus instantanément que je devais lui parler. En la regardant fixement, je lui adressai donc la suggestion muette très ferme, d’avoir à lever la tête ; elle me regarda un instant, et m’adressa un vague sourire. Je lui demandai alors si elle écrivait un roman, et fis une réflexion sur le froid, susceptible

d’engourdir le cerveau le mieux protégé.

« Vous voulez savoir ce que j’écris, me dit-elle. Eh bien, lisez » ! Elle me tendit un feuillet rédigé en Anglais. Je lus rapidement ces quelques lignes :

« Même les hommes « dans le Temps » les plus destructeurs, construisent à leur façon. Les hommes « au dessus du Temps », tel le Christ, détruisent tout autant que les premiers ne créent. Les hommes « contre le Temps », sont tout à la fois, consciemment et volontairement, créateurs et destructeurs, tel celui qui reviendra à la fin de chaque cycle de temps, pour tout détruire. En eux, le cosmos recherche, pour l’éternité, à respecter ses principes. Le dernier homme « contre le Temps » venu sur la terre, se nomme Adolf Hitler. »

Mon instinct vital m’avait annoncé quelque chose comme cela, mais tout de même !

La scène était assez insolite : cette femme, qui n’était même pas Allemande (bien que parlant un Allemand parfait), livrait à un inconnu un écrit d’inspiration nationale-socialiste, et ceci sans la moindre inquiétude. En Allemagne, trois ans, seulement après la fin de la guerre mondiale ! Je percevais, chez elle une forme de défi tranquille, un océan de certitude de nature religieuse.

Elle me parla un peu d’elle-même. Elle était d’origine Hindoue et se nommait Savitri Devi Mukherjee (sans que personne ne me l’ait confirmé, je sais qu’elle n’est plus sur cette terre ; c’est la raison pour laquelle je cite son nom).

Adepte fanatique dès la première heure du führer germanique, elle venait d’être condamnée, en Allemagne, pour propagande nazie. Cela ne l’empêchait pas de poursuivre l’écriture d’un livre consacré aux aspects métaphysiques du nazisme. La conversation qui s’ensuivit démontra clairement, s’il en était besoin, la malfaisance de toute idéologie.

Le rapt originel lancé voici des millénaires sur les Pouvoirs de l’homme, empoisonnait aujourd’hui encore, de bien brillants cerveaux. La culture dont cette femme faisait preuve était assez universelle ; elle avait beaucoup voyagé et parlait six langues. Pourquoi utiliser ainsi son intelligence pour justifier une entreprise d’asservissement de l’homme ? Pourquoi cette construction artificielle, sollicitant ce vieux fond de religion collective, et ayant recours à tous les tours de passe-passe imaginables pour priver l’être humain de sa responsabilité ? Certes, en justifiant l’injustifiable, Savitri Devi ignorait certainement qu’elle apportait sa petite pierre à une autre entreprise criminelle : faire oublier à l’homme que la responsabilité de son destin lui incombait et qu’il pouvait, s’il le savait et le voulait, vivre en harmonie avec les gens et les choses sans jamais manquer de rien ; qu’il pouvait attirer l’argent, exercer un grand pouvoir sur les personnes, les animaux et les choses, et même qu’il pouvait se dématérialiser. en somme, tout ce que, JADIS, ON AVAIT QUALIFIÉ DE MIRACLE, POUR MIEUX EN METTRE LES RECETTES SOUS CLÉ.

Fidèle à l’image qu’elle avait voulu me donner, mon interlocutrice rassembla ses papiers, les enfourna dans son cabas, et me quitta brusquement en me saluant d’un sonore « Heil Hitler »« ! !

Voici, mon cher ami, une lointaine descendance du vol originel !

De la peur, t’éloigneras ; l’énergie planétaire découvriras

Mais tu viens aussi d’assister, dans les pages précédentes, à la naissance d’un chant de jubilation sans fin. Tu ne dois plus avoir peur. La peur est mauvaise conseillère ; tu as compris que les morales professées depuis des millénaires, le sont également : elles t’empêchent d’agir librement ; elles freinent l’exercice paisible et harmonieux de ton libre-arbitre. Elles t’obligent à douter de toi, à t’interroger de façon pointilleuse : ferai-je, ne ferai-je pas ?, ou encore à te demander, sans fin, si ceci est « Bien » ou si cela est « Mal ».

Mon ami, un poison circule dans ton cerveau, dans tes veines ! Il fut inoculé voici bien longtemps ; tu en as oublié l’existence. Ce Secret des Secrets fut enfoui dans un trou si profond chie les coupables purent croire qu’il n’en sortirait jamais plus. Le moment est venu de le sortir du puit, et de renouer avec ton Pouvoir.

Bien ou mal ?

Saches que ces deux notions n’existent pas.

Ce sont deux mirages opposés et égaux, dont sont victimes ceux qui s’éloignent de la formidable source d’énergie vitale et planétaire. Cette Énergie est partout ; elle baigne tout ; elle agit sur tout.

Tu l’écoutes et l’utilises parfois, sans le savoir. C’est elle qui te commande brusquement de ne pas traverser la rue, évitant ainsi un accident que ton intelligence ne pouvait prévoir.

C’est elle qui se focalise en quelques lieux consacrés pour guérir des malades incurables. C’est elle qui soulage les douleurs, lorsqu’elle est captée par des « magnétiseurs ». C’est elle qui agit sur les objets pour les déformer ou les déplacer sans intervention visible. C’est elle qui te poussera de façon inexplicable, à entreprendre une démarche qui ne te parait pas raisonnable, mais qui se révélera être la plus riche de ta vie.

C’est elle qui t’avertira, inexplicablement, en rêve ou à l’état de veille, de l’accident qui vient de frapper l’un de tes proches. Lorsque cela sera vraiment nécessaire, c’est elle qui te fera cocher les « bons numéros » du tirage à venir d’une quelconque loterie ou loto (tous les pays de la terre connaissent ce jeu), alors que les lois statistiques ne t’accordent que l’ombre de l’ombre d’une chance.

Les noms ne sont pas les choses qu’ils nomment : ce ne sont que des mots. Néanmoins, il a bien fallu nommer tout cela, ne serait-ce que pour te cacher la réalité et te dissuader de t’intéresser à cette force mystérieuse. Selon les lieux et les circonstance, on parlera donc de « miracle », « d’instinct », de « magnétisme », de « chance », de « précognition ».

Cette force est inépuisable.

Elle est gratuite. Elle t’a été volée. Elle t’appartient.

Je te propose, tout de suite, une expérience très simple. Tu reprendras ta lecture ensuite. Je vais essayer de te faire toucher du doigt, tout de suite, cette force extraordinaire. Il est vraisemblable que les résultats, la première fois, seront peu probants ; sans doute même inexistants. Mais tu referas, de temps en temps, l’expérience que je vais t’indiquer. Au fur et à mesure ! que tu avanceras dans le lecture de cet ouvrage, au fur et à mesure que tu l’intégreras en toi (comme si tu en avais toujours vécu le contenu) tes résultats s’amélioreront. Cette expérience deviendra le baromètre de ton accession à la force qui t’entoure.

Prends un jeu de trente deux cartes ; assied toi devant une table. De l’autre côté de la table, te faisant face, un membre de ta famille, quelqu’un en qui tu aies toute confiance. Bats ce jeu de cartes avec soin et pose le paquet à l’envers., les figurines tournées vers la table. Prends la première carte, sur le dessus du paquet. Regarde la sans effort, et laisse venir son nom à ton esprit. Tu ne dois pas te servir de ton intelligence, ni essayer de déduire quoi que ce soit. Laisse venir les choses et nomme cette carte à voix haute. Donne ensuite cette carte, sans la retourner, à la personne qui te fait face. Cette personne devra écrire sur une feuille de papier : l’identité réelle de la carte, ainsi que celle que tu lui as attribuée. Tu ne verras évidemment pas ce que cette personne écrit ; elle ne fera jamais aucun commentaire.

Prends alors la seconde carte et agis de la même façon que pour la première…. et ainsi de suite jusqu’à la trente deuxième, sans t’interrompre. Consacre simplement de dix à quinze secondes à chaque carte. La première partie de l’expérience sera donc menée à son terme en huit minutes, environ.

Essaye alors, sans connaître encore les réponses, de te souvenir, si à un moment quelconque en cours d’expérience, tu as pensé différemment, un peu comme si « quelque chose » avait décidé à ta place. Cette impression, je t’en préviens, est assez fugitive. Elle se traduit par une petite tension interne, une étrange et très courte certitude que « quelque chose » « sait » et « décide » pour toi.

Confronte maintenant ce que tu as dit avec la réalité du tirage. Compte le nombre de fois où tu as répondu « juste » ; si cela s’est produit plusieurs fois, vérifie si ces bonnes réponses sont consécutives ou non.

Si elles sont consécutives, pose toi honnêtement la question : « est-ce à ce moment là que j’ai ressenti cette petite tension ? »

Ne sois ne étonné ni déçu, au début, de n’obtenir aucune bonne réponse. Sans l’aide de cette « force extérieure mystérieuse », les probabilités ne te seront pas favorables.

Je ne veux pas entrer dans de complexes calculs faisant intervenir les lois de probabilités. Pour que l’expérience soit complète, elle devrait être, d’ailleurs, répétée des milliers de fais consécutives, à vitesse constante, et dans de semblables conditions d’exécution. Voici, tout de même, quelques indications sommaires qui te permettront de te rendre compte de tes progrès et te prouver que, sans l’ombre d’un doute, le moindre résultat positif échappe au domaine de la raisons tu as, tout simplement, recours à cette force extérieure.

Si le calcul qui suit, pourtant simple, t’ennuie, tu peux sans inconvénient éviter de le lire.

Lorsque tu tires ta première carte, tu as une chance sur trente deux de deviner correctement son identité (3,125%). C’est un cas de figure qui se rencontrera donc de temps en temps. Le pourcentage de probabilité restera le même pour chacun de tes tirages, puisque tu ne connais pas le résultat des tirages précédents (à chaque fois, tu as donc une chance sur trente deux de deviner juste).

Sans aller trop loin, arrêtons nous à la probabilité de deviner correctement cinq cartes, seulement, sur un jeu complet de cartes, soit en trente deux tirages.

Cette probabilité est de une chance sur trente trois millions ! ! ! En supposant que ton tirage complet des trente deux cartes dure dix minutes, et que tu consacres tout ton temps à cela, nuit et jour, année après année, la probabilité que tu découvres cinq cartes dans un jeu de trente deux, apparaîtra tous les six siècles en moyenne ! ! !

Admets que, sans l’aide de cette force, il te faudra être très patient ! Avec elle, tu devineras une, puis deux, puis cinq cartes, ou beaucoup plus encore !

Cette force extérieure t’appartient. Au moyen de « recettes » apparemment très simples, tu vas apprendre à la solliciter et à l’utiliser. Tout d’abord, de façon fugace, fugitive ; puis de plus en plus souvent, et enfin avec constance.

Sois patient et fais preuve d’humilité. La nature et les lois qui la régissent ne s’apprivoisent pas en cinq minutes. Ne brûle surtout pas les étapes ! L’énergie mal sollicitée et incontrôlée pourrait te conduire au désastre.

Quelques initiés nomment cette source d’énergie le « flux », d’autres, la baptisent « instinct », car il s’agit là d’un mot populaire dont chacun comprend le sens. D’autres, enfin, parlent de « chance » ou de « malchance ». Ne sois pas dupe : ce dernier habillage permet d’habitude de justifier que l’on n’est Jamais responsable de rien. Il suffit de dire que l’on a « eu de la chance », ou bien que l’on a été « victime » de la « malchance ». C’est pratique, mais c’est trompeur.

Je parlerai désormais le plus souvent, « d’énergie planétaire ».

J’utiliserai malgré tout et par commodité ou convention, le mot « chance », pour expliquer comment il faut s’y prendre pour en ouvrir les portes.

Victime jamais plus ne joueras.

Tu avais décidé que le monde était ainsi fait : il existerait des victimes par destination, puisqu’il existerait aussi des exploiteurs par vocation ou déterminisme. Tu prêtais tes propres limites au monde, et, au fond, tu t’y trouvais bien. Tu avais décidé d’être une victime. Ainsi, certains passent leur temps à refaire le monde, tel qu’il devrait être dans des rêves ou il existe toujours un méchant ou un idiot (l’autre), et quelqu’un qui lui dît « ses quatre vérités » (soi-même) Ainsi, de petit boulot médiocre en petite ambition vécue par procuration et toujours déçue, l’être humain attend que le temps s’écoule, et que la chance capricieuse lui rende enfin visite.

Une fois de plus, je le redis : tout a été conçu depuis des temps immémoriaux pour qu’il en soit ainsi.

Tu connais, tu constates le résultat.

Arrivé à ce point, il est bien possible que ton voisin te souffle un argument mauvais :

— » Si mon travail est mal payé, s’il n’est pas intéressant, que dois-je faire ? le quitter ? Ce serait idiot, car il y aura toujours quelqu’un pour le faire à ma place ».

Je répondrai volontiers à cet importun qu’il a raison. Quelqu’un se présentera pour faire ton travail.

Cela ne change rien à mon propos : si les candidats à ce travail ingrat n’acceptaient pas cette limite à leur propre compétence, s’ils accomplissaient tous les efforts nécessaires pour ne pas y être contraints, alors ce travail peu intéressant cesserait d’exister Il faudra bien que tu comprennes que la vie ne te traitera jamais crue comme tu auras mérité de l’être.

Homme Dieu, libre mais responsable, tu seras

Tu es donc redevenu l’homme dieu, maître de son univers. Ton autonomie de décision et d’action est extrême, pour peu que tu saches recourir à l’Énergie Planétaire qui t’entoure, et baigne êtres humains, animaux, plantes, objets, couleurs, sons.

Les idoles et les profiteurs sont tombés. Certes, avec le temps, ils étaient parvenus à instaurer des « libertés publiques » présentables, mais cela ne changeait rien à l’affaire la véritable liberté n’existait pas dans ta tête. Tu as maintenant compris quelle sorte de mécano avait été bricolé en utilisant des débris d’anciens pouvoirs.

Tu veux reprendre ce qui t`appartient : Toi .

Maintenant, attention : tu as pu plaider l’irresponsabilité, t’en remettre pour tout à autrui. Tu as pu pleurnicher sur ton sort et chercher des responsables (mais les laisser en paix, puisque les idées ou lois en vigueur te le demandaient) A partir de maintenant, le seul responsable de tout, c’est toi. C’est moins commode, mais c’est plus sûr pour réussir.

Sois bien conscient de ceci : si aujourd’hui tu es pauvre, c’est que tu l’as voulu. Si tu es méprisé, c’est que tu as appelé le mépris. Si tu es malheureux, tu as fabriqué ton malheur. Si tu t’apitoies sur ton sort, tu ne t’en sortiras jamais.

Prends en considération la situation présente, et non celle qui t’arrangerait. Telle est la première notion qu’il te faut absolument intégrer si tu veux que nous Poursuivions cette renaissance. Et à cette minute, tu dois dire : stop ! stop au renoncement, stop au laisser-aller moral et physique. Tous tes actes se doivent d’être accomplis volontairement. S’il t’arrive d’agir à contrecoeur, tu agiras mal et bloqueras toute possible évolution. Tu fabriqueras tout seul de nouvelles contraintes qui viendront amplifier tes contrariétés et de mettre en état de dépendance croissante. Il faut dire « stop », ou le paieras toujours (trop) cher.

Au hasard, renonceras

Ne comptes pas sur le hasard. Ne l’invoques pas. Il ne rattrapera jamais ce que tu n’as pas fait, et ceci pour une bonne raison : il n’existe pas ! Tout ce que tu agis, tout ce que tu penses, tu l’as voulu. Pas nécessairement avec des mots, avec une pensée concrète ; mais avec quelque chose d’enfoui au fond de toi.

Retrouve ce chemin, et jamais plus tu ne manqueras de rien ; jamais plus l’une de tes actions ne prêtera à confusion ou à débat.

Tu objecteras peut-être qu’il est des cas extrêmes (tu les choisiras d’ailleurs avec soin pour cette caractéristique), qui « prouvent » que tout n’est pas voulu, et que par voie de conséquence, le hasard existe. Je te répondrai aussitôt que je ne peux accepter, pour toi même, cette bien commode tentative de fuite. C’est là dessus que comptent tes ennemis, ceux qui t’ont, un jour, volé tes pouvoirs.

— » je n’y peux rien, ce n’est pas de ma faute, c’était (ou cela n’était pas) son heure » ; et nous voici aussitôt repartis dans la litanie des multiples irresponsabilités : « je ne suis responsable de rien et j’attends donc tout d’autrui ».

Tu essaieras alors, de me citer ces quelques cas extrêmes, persuadé de me rendre ainsi plus conciliant.

— » Et l’enfant qui meure de faim » ? diras-tu.

C’est vrai qu’il n’en est pas (encore) responsable. Il est partie prenante à l’Énergie Planétaire de l’adulte dont il dépend.

— » Vous avez réponse à tout ! Et l’accident, auquel je vais échapper par miracle ? qu’est-ce, sinon le fait du hasard ? Je vais vous raconter quelque chose d’extraordinaire. »…et tu te lanceras dans l’histoire de ce passager, titulaire d’un billet de voyage aérien. En se rendant à l’aéroport en voiture, il est victime d’un premier accident de la route. Sans aucune gravité, mais il manque son avion. Il prend le vol suivant l’avion s’écrase quelques minutes avant l’atterrissage ; notre « héros » est l’un des rares survivants. N’est ce pas la preuve absolue que…

Désolé, mon ami : rien n’est le fruit du hasard. De façon voulue ou inconsciente, ton passager « miraculeux » est en liaison avec son Énergie Planétaire. A défaut d’accident de voiture, il aurait pu, tout aussi bien perdre son billet d’avion, ou repousser son départ, dès la veille, à cause d’une grippe. Je connais bien le cas que tu me lances dans les jambes. Chaque fois que cela est possible, journalistes et penseurs glosent sur ce genre d’incident, et s’extasient sur le hasard bienheureux qui a maintenu en vie, celui qui « devait » la perdre.

Il n’y a qu’une façon de traduire cet enthousiasme suspect :

« Être Humain, tu n’es responsable de rien, puisque tu ne maîtrises pas ton destin.

Rejoins tes semblables dans la pensée et le secours collectif ; tu verras comme c’est agréable ».

Je vais te dire ce que ce genre de « fatalité » évoque pour moi : uni humoriste, français je crois, avait un jour intitulé un article : « Un tragique accident évité de justesse ». L’article contait par le menu, l’aventure de deux automobilistes allant, sans se connaître, à la rencontre l’un de l’autre sur une route nationale rectiligne et bien balisée.

Les deux automobiles arrivent à la hauteur l’une de l’autre. Rien ne se passe ; elles se croisent et poursuivent leur chemin. Et l’article concluait (sans rire) : « on frémit à l’idée de ce qui aurait pu se passer si l’une des deux voitures avait dévié de sa route à ce moment là ! »

L’absence de hasard, ta responsabilité engagée dans tout ce que tu vis, c’est une succession de moments pendant lesquels tu es (ou n’es pas) en harmonie parfaite avec ton Énergie Planétaire. Les accidents évités de peu, constituent sans doute un avertissement : tu es en train de t’éloigner de ton instinct vital, de cette Énergie Planétaire qui te guide avec sûreté.

Et si, dans un dernier effort pour conserver le confort de ton irresponsabilité, tu me parles du chauffard ivre qui vient percuter ta voiture, je te prierai, un peu plus sèchement, d’analyser froidement la situation que tu veux me décrire :

Tu étais bien dans ta voiture, que je sache ? ; pas en train de regarder la télévision ou de dormir. Tu l’avais décidé. Tu conduisais ta voiture, et ta vigilance était peut-être émoussées par quelque souci. Pour quelle raison avais tu emprunté cette route ci, plutôt qu’une autre ? N’étais tu pas en retard et désireux de tout faire pour arriver à l’heure ? N’avais tu pas répondu au téléphone, juste avant de partir ? Cherche bien.

Tu t’apercevras qu’à force d’inventer, de chercher des excuses et de prétendre que tu n’es responsable de rien, tu as glissé vers une nuance abstraite beaucoup plus imprécise : tu décrètes que ceci est « juste » et que cela est « injuste ». De quel droit crées-tu ainsi les règles du monde ?

J’admets que la capacité d’analyse humaine est souvent dépassée. Mais ce dont je parle ne relève pas de son intelligence. Dis toi bien que toute difficulté n’existe que parce qu’une demande, profondément ancrée en toi, a été formulée. D’ailleurs, cette demande est, la plupart du temps, dérisoire

Bien souvent, de petite lâcheté en peur du « quand dira ton », tu t’enfermes tout seul dans des situations difficiles. Tu te mens pour cacher ce que tu penseras de toi.

Tu agis d’une manière désordonnée et tu fais des efforts désespérés pour t’en sortir. Mais cet effort excessif te coupe, lui aussi, de ton Énergie Planétaire. Tu n’es plus à l’écoute de toi-même ; tu oublies de sentir le vent. Et il se passe quelque chose que tu ne « veux » pas, consciemment, mais que ton inconscient a appelé.

Dans l’instant présent , vivras.

Ouvre toi, humain. Vis dans l’instant présent. Cesse de ruminer, de calculer, de planifier. Le malheur n’est qu’une illusion. A l’origine, c’est peu de chose. L »importance démesurée que tu lui accorde, lui donne de l’importance, et t’empêche de répondre efficacement à la situation donnée. Que tu viennes de perdre de l’argent, ta situation, ou un proche, c’est exactement la même chose. Je ne suis pas sacrilège, et je t’aime, pour te dire cela. Il serait tellement plus facile de t’aider à pleurer sur ton sort, et à t’indiquer un merveilleux refuge : une église, un bureau d’assistance, un parti politique, lieux éminemment propices à l’abandon du fardeau que tu serais devenu pour toi. -même.

Si ton esprit s’ouvre et grandit : alors tu seras grand. Tu agiras dans le moment présent, sans calculer, sans supputer ce que telle ou telle situation peut te rapporter. Je te le dis : LE RESTE VIENDRA, DE SURCROÎT.

As-tu besoin d’argent ? Il arrivera tout seul, empruntant des voies auxquelles tu ne songeais pas.

L’argent est sans importance, mais tu en as besoin. Alors, lorsqu’il viendra, prends le avec simplicité, sans lui attacher la moindre importance. J’ai connu quelqu’un qui, soit par symbole, soit par superstition, brûlait régulièrement l’un des billets de banque qu’il venait de gagner. Il enfermait ensuite les cendres dans une petite pochette de cuir qu’il portait alors, accroché à une cordelette, autour de son cou. Je ne te demande pas d’agir ainsi. Mais si tu vis, arc-bouté sur cette envie d’argent, au point qu’elle tourne à l’obsession, alors, attends toi au pire. La liaison avec ton Énergie Planétaire sera suspendue, Tu iras de désillusion en désillusion ; tu invoqueras, chaque jour davantage que la veille, la « malchance » qui te frappe. Agis ainsi, et je te prédis que ce que tu nommes la « chance » n’est pas sur le point de revenir.

Libère-toi. Pense à l’instant présent. Ne considère pas que les problèmes dans lesquels tu t’es enfermé, sont naturels et que la vie a été mâchée inexorablement pour toi, avant toi. Le conseil majeur de vie que je suggère est celui ci ; il sort tout droit d’un verset du Coran : « vis comme si tu devais vivre mille ans et mourir demain. Ta perception des choses changera. Tu auras le sentiment que tout s’accélère et que tout s’arrête en même temps. De ces deux figures superposées naîtra quelqu’un et quelque chose d’entièrement nouveau.

Préfère la réalité aux illusions. La réalité, c’est maintenant. L’illusion, c’est « ah, si je possédais cela ; ah, si je gagnais au Loto ». Il y a un temps pour tout. Tu gagneras forcément au Loto ou aux courses de chevaux si cela t’est nécessaire. Mais cela n’arrivera pas tant que tu resteras ainsi, raidi sur ce que tu possèdes, sur ce que tu veux sauvegarder, sur ce qu’il te faudra posséder demain.

Un oiseau sur la branche, imiteras.

Acceptes l’idée de l’insécurité. Je ne te dis pas de quitter femme (ou mari) et enfants dès demain matin.

Je ne te suggère pas d’être sot. Je te dis seulement de mordre la vie à pleines dents, et d’oublier un peu les conséquences. Fais confiance à tons instinct : fais ce que tu dois faire, et TU NAÎTRAS DE TON FUTUR.

Ne pleure pas sur ton sort : tu es responsable de tout. Ton travail quotidien est-il peu intéressant, fatiguant, mal payé ? N’en rejette pas la faute sur « la société ». N’accepte pas de plonger, une fois de plus, dans les zones noires de l’illusion. Des professeurs de vertu collective s’empresseront de te dire que tu as bien raison, de protester ou de pleurnicher. Ils ont des pouvoirs, et ils les exercent ; tu fais partie de leur fond de commerce, c’est là tout le mystère.

Tu es le maître de ton destin sur terre

En ce sens, tu es libre. l’Énergie Planétaire est à ta disposition. Si tu l’écoutes, si tu la suis, tu n’auras jamais l’occasion de le regretter. Lorsque tu te lance dans une nouvelle activité, ne te livre pas à de sordides petits calculs : »je fais cela, on doit me rendre cela ». Cette pratique du cadeau qui doit générer un cadeau, et ainsi de suite, est très répandue. Elle est détestable. En essayant de tout prévoir, de tout verrouiller, tu ne prévoiras rien, tu ne verrouilleras rien.

Lorsque tu t’engages, ne penses pas aux conséquences. C’est bon pour les frileux et les médiocres. De toutes les façons, les conséquences de tes actions ne seront jamais celles auxquelles tu avais pensé. Ne comptes sur rien. Agis de ton mieux. Le reste viendra tout seul.

Vis comme un oiseau sur la branche. Ne te crois pas en sécurité parce que tu auras passé ta vie à élever des barrières autour de toi. Ainsi, tu auras intégré une entreprise connue pour sa solidité ; tu auras acheté une maison à quelques centaines de mètres de l’usine. Tu auras tout prévu, tout ficelé. Et tu n’écouteras plus la voix qui t’alerte, qui te dit qu’il y a danger. L’entreprise en acier massif se sera transformée en carton ; elle laissera entrevoir de terribles fissures. Mais toi, tu ne sais rien ; tu le sais trop tard, avec tous les autres. Alors, lorsque tout est perdu, tu exiges que cela ne le soit pas.

Je t’assure, pourtant, que pendant que tu te bats pour défendre tes intérêts, pour des avantages, pour ton confort, tu n’es plus en état d’apercevoir les ressources personnelles qui te permettraient d’y accéder efficacement.

Rien n’est immuable, figé ; tout bouge, constamment. Tu veux, à tout prix, conserver ton usine à portée de voix de ta maison. Tu nies la présence de l’ennemi ; cela ne l’empêche pas d’être là. Pourquoi partirais tu, te dis tu, puisque tu as toujours vécu dans cette contrée, dans ce quartier, dans cette maison ?

Le vrai problème est que tu n’as jamais bougé et que tu as peur de le faire. Tout était prévu, pourtant ! Et la société qui t’explique aujourd’hui qu’il te faut assumer tes responsabilités !

Alors, un bon conseil : assume les totalement, et bien avant qu’on ne t’y contraigne

Pendant que tu admirais les idoles que l’on avait érigées pour toi, tu n’écoutais plus la voix intérieure qui te hurlait, de plus en plus fort, de faire attention. Réfléchis : tu as bien eu conscience, à certains moments, que la tonte du gazon de ta pelouse ne devait pas encombrer l’horizon de ta vie ? Tu as chassée cette pensée. Ton Énergie Planétaire se venge maintenant.

Accepte le sentiment d’insécurité ; affronte le bravement. Vis comme si tu devais quitter ton logement dès demain, même si, dans les faits, tu vas y rester vingt ans.

Je vais te raconter quelque chose qui illustre ce propos. Je me suis trouvé en de nombreux lieux à des époques différentes. J’y ai rencontré de nombreuses personnes. La plupart ployaient sous le joug des certitudes de défaite et de mort dont je t’entretiens depuis un bon moment. Mais quelques unes, très rares, m’ont donné l’impression de vivre ailleurs, sans repère rassurant ou identifié.

Elles étaient parfaitement heureuses, calmes, agissant en parfaite harmonie avec leur Énergie Planétaire.

J’ai ainsi côtoyé un musicien français. C’était un homme étrange. Nul ne savait d’où il venait réellement.

Sa formation classique et son talent extrême le destinaient aux carrières les plus hautes, je devrais ajouter, les plus conventionnelles. Sa trajectoire « naturelle » ne pouvait que le propulser sous les lambris dorés des plus grandes salles de concert du monde ; queue de pie, démarche cérémonieuse, propos d’une juste et calculée modestie, palaces, applaudissements sans fin, regrets éternels.

J’ai assisté à certains de ses concerts, absolument prodigieux d’inspiration et de sensibilité quasi divine.

Cet homme était « habité ». Le reste, par contre, n’était guère conforme à l’image traditionnelle du Maestro : barbe grisonnante mal taillée, cheveux rares et longs Il était régulièrement vêtu d’une espèce de chasuble informe, excessivement brodée de motifs multicolores ; je le soupçonnais de l’avoir confectionnée lui même. Été comme hiver, il portait des sabots ; parce que c’était pratique. Une grande cape bleu marine en hiver, et vous aviez fait le tour de l’arsenal vestimentaire du personnage. Cet homme « était » la musique, avec un amour qui s’affranchissait, comme tu le vois, de tout contingence. Il n’était attaché à rien, n’attendait rien de qui que ce soit. Il vivait dans une sorte de cagibi situé à l’entresol d’un petit immeuble.

Les meubles, si l’on peut appeler ainsi ce qui meublait son cagibi, avaient une fonction strictement utilitaire.

Un jour, cet homme disparut, abandonnant l’orchestre symphonique dont il avait la charge. II ne laissa que quelques lignes sibyllines, expliquant que son instinct profond lui avait dit de partir, de faire autre chose, d’aller vers de nouvelles et riches découvertes. Ses musiciens l’adoraient ; nul ne le blâma, malgré les difficultés que son départ causa. C’est à ce moment que son passé s’entrouvrit, et que la vertu de l’exemple fit comprendre à certains (pas à tous, hélas), que la grandeur de l’homme était étrangère à la planification de sa vie. Avant de rejoindre cet orchestre, notre homme avait été, deux ans durant, simple ouvrier chez un très grand constructeur de locomotives électriques. C’était son choix, pas une obligation.

Il était en même temps pianiste dans une petite boite de jazz ; oui, cet amoureux de Bach, Mozart et Moussorski, aimait tout autant Charlie Parker, Art Tatum ou Fats Wallers. L’aura » de son grand professionnalisme l’avait précédé ; quelques personnes influentes l’avaient chaudement recommandé. Et les résultats avaient été, d’emblée, d’une telle qualité, que nul ne s’était permis de lui demander d’où il venait. Il en imposait d’ailleurs suffisamment pour faire taire toute question indiscrète. Je ne sais où cet homme vit actuellement ; enrichit-il, en quelque autre pays, en quelque autre travail, une Énergie Planétaire dont il s’est toujours servi avec bonheur ? Si, un jour, dans trois mois, dans dix ans, il tombe sur ces quelques lignes, qu’il me fasse un signe, même en simple pensée. Je le saurai et aurai plaisir à l’entendre à nouveau.

Là encore, je ne te demande pas de devenir musicien, de diriger un orchestre, puis de tout plaquer.

Mais tu le vois, avoir une ou deux vies de rechange, cela peut servir. Laisse les mots se fondre en toi ; tu comprendras le message.

Ce que tu vivras, visualiseras.

Si tu souhaites vivre quelque chose de nouveau ; visualises le très fort. Essaye de te représenter, heure par heure, le détail des étapes que tu vas devoir franchir pour atteindre ton but ; ressens en pensée, heure par heure, le moindre détail de ta future vie quotidienne ; ton nouvel environnement, tes nouvelles relations, tes nouvelles responsabilités. S’il s »agit d’un nouveau métier : est-il fatigant, stressant, monotone ou varié ? Regarde bien toutes ces petites choses, celles d’où naîtra l’impression essentielle, au delà des réalités officielles. Ta pensée est de plus en plus concentrée sur ce futur ; tu as aussi pris la mesure de ce que tu devais connaître pour bien remplir cette nouvelle vie. Tu en perçois totalement chaque minute d’inconvénient, chaque minute d’avantage. Tu intègres complètement en toi ce nouveau statut.

Si ce futur souhaité a été visualisé suffisamment longtemps et avec assez de soin pour faire maintenant partie de toi au point de penser l’avoir déjà vécu ; si tu penses et agis aujourd’hui en fonction de ce lendemain, alors, la plus grande partie du chemin est parcourue. Tu vas commencer à réaliser naturellement ce que tu as déjà vécu intensément en pensée. Tu obtiendras inévitablement ce que tu désires.

Ton but ultime n’est pas un nouveau métier mais, par exemple, l’emménagement dans une grande maison entourée d’arbres fruitiers. Vois cette maison, dessines la avec ses beaux volets rouges. Quels arbres fruitiers préfères-tu ? des pommiers ? déguste en les pommes un peu acides à la fin de l’été. « Vis » cette maison comme si tu vivais déjà en elle. Un jour, ayant naturellement emprunté le chemin qui y conduit, guidé par l’Énergie Planétaire, tu l’habiteras vraiment.

L’énergie planétaire, en abondance utiliseras.

Multiplie les expériences ; ne t’économises pas. Ne « stocke » pas tes capacités d’action et de réaction (« s’il arrive ceci, je ferai cela ») ; c’est la meilleure façon de te conduire une fois de plus, en irresponsable, et de ne rien faire _ Agis : une situation donnée n’est plus la même l’instant d’après. Alors, apprends à forcer ton destin. Cela ne signifie pas, bien entendu, que ton Énergie Planétaire doive être dispersée au vent, gaspillée en pure perte. Le plus grand effet nécessite rarement de grands efforts

Le déplacement d’une case par une simple pièce de jeu d’échec (où un milliard de coups possibles coexistent très vite), déclenche inexorablement la peste ou le gain de la partie, vingt ou trente coups plus tard. Si tu agis en harmonie parfaite avec ton Énergie Planétaire, tu es capable du meilleur. Si tu ne l’écoutes pas, tu es capable du pire.

Tu as certainement déjà entendu un champion de tennis parler de la « pression » pesant sur ses épaules.

Les questions des journalistes ont perfectionné le mot, d’une façon qui n’est pas si stupide qu’elle en a l’air : ils parlent de « gérer la pression ». Pour mener à bien une entreprise, que ce soit pour attirer l’argent, pour commander les autres, pour changer de métier, ou pour gagner un match de tennis important, il faut d’abord, voir ce que l’on désire, se le représenter, et l’avoir assimilé de telle sorte que le but visé fasse partie de soi.

Le joueur de tennis, qui reperd tout, à deux doigts de la victoire, agit de la sorte par peur de gagner.

Dans sa tête, il a déjà perdu. L’Énergie Planétaire doit être sollicitée sans ménagement, mais avec confiance et constance. Elle doit être canalisée : ce qui peut se faire se fera ; ce qui ne doit pas se faire (agresser autrui par exemple), ne se fera pas. Agis avec conscience et détermination, mais efforces toi aussi de considérer ce que tu fais, comme « sans importance ». Rien ne l’est fondamentalement. C’est l’un des secrets de la constance.

Je sais que tu as maintenant compris : ta responsabilité universelle (si tu n’es responsable de rien, personne ne l’est non plus, de quoi que ce soit), l’écoute de l’Énergie Planétaire qui guide tes actions dans le respect des grandes lois de l’univers, la confiance que tu dois retrouver en toi même, la constance dans l’utilisation de l’Énergie Planétaire, seule garante de ton respect pour l’harmonie universelle.

Les lois de l’Univers, respecteras.

C’est à ce sujet que je dois encore ajouter autre chose :

Il est des influences que tu ne dois pas attaquer de front : lorsque l’on se lance contre un mur tête baissée, il est rare que l’on n’en revienne pas plein de bosses. Il faut composer avec le mur et comprendre comment tu peux le contourner. Je pense, en particulier, à l’Astrologie.

Je ne vise pas, bien entendu, les horoscopes populaires prodigués par de nombreux hebdomadaires du même nom. A propos de ces derniers, je ne rappellerai qu’un seul élément de bon sens : les chiffres de « chance » indiqués chaque semaine par ces hebdomadaires, sont différents d’un signe astrologique à l’autre.

Tous les numéros des diverses loteries concernées ne « sortant » pas en même temps, le système se condamne tout seul. Ces soi-disant horoscopes sont écrits à la chaîne, par des gens payés pour cela, et sans le moindre respect des lecteurs.

Cela est d’autant plus désolant que les fondements de l’Astrologie sont extrêmes sérieux. Bien entendu, elle a été rangée, depuis (ce que tu nommes) l’antiquité, au rang des superstitions impies : tout devait être fait pour conserver, entre quelques mains, le privilège d’exercer divers pouvoirs merveilleux. Je te montrerai d’ailleurs plus tard, que toute superstition, de même que toute légende, ne sont pas forcément inutiles. ; elles aussi, représentent bien souvent les ruines tristes et muettes de Savoirs oubliés. Quelques millénaires plus tard, des gens sans scrupules achèvent de déconsidérer ces Savoirs en les banalisant ou en les ridiculisant

Je parle maintenant de thème astral individuel, établi avec le plus grand sérieux, par une personne qui aura conservé l’accès aux secrets de cette science. Il en reste très peu (beaucoup moins que tu ne le crois), mais quelques uns survivent.

Lutter contre les courants déterminés par l’Astrologie te fatiguera, puis t’épuisera. Si tu résistes trop fort aux éléments contraires, tu susciteras une réaction proportionnelle à ta résistance.

C’est l’un des enseignements d’un Savoir que les millénaires écoulés n’ont, « par miracle », jamais érodé (parce qu’il était né en marge des courants de destruction que je t’ai montré) : c’est le Tao.

Si tu attaques ton prochain, il se défendra. Chacune de tes actions modifie un équilibre cosmique dont tu ne peux, à l’aide de ton intelligence, mesurer les prolongements. Écoute le vent, écoute ton Énergie Planétaire ; elle te parle. Si tu veux bien l’entendre, elle guide beaucoup mieux tes actions, qu’un chien d’aveugle ne le fait, avec dévouement, pour son maître.

Le plus grand ennemi de toi, c’est toi et personne d’autre

Deviens incertain, imprévisible et opaque pour autrui. Regarde ce que les institutions en place ont imaginé pour ton bien ; écoute ce que les autres te promettent et te conseillent : il y a toutes les chances pour que l’Énergie Planétaire te commande aussitôt de tourner le dos à ces fariboles. Il ne faut plus que l’on puisse te suivre à la trace. Conserve ton libre-arbitre. Et que toujours, en chacune de tes actions, le plaisir soit ton guide.


Lire la suite (dès le 12/10) : CHAPITRE IV – La « chance », provoqueras.

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