Parmi les ardents supporteurs du Global Coin, l’économiste Philippe Herlin le voit comme un concurrent aux monnaies étatiques : “La dette publique, la planche à billets et la maladie des taux zéro détruisent progressivement le yen, l’euro et le dollar, analyse-t-il. On peut légitimement s’inquiéter pour ces monnaies et pour leurs systèmes bancaires, car il y a trop de dette, trop d’effets de leviers dans les banques. De nombreux pays émergents sont touchés par l’inflation, la dévaluation, le contrôle des changes, l’autoritarisme et l’arbitraire étatique, le Venezuela étant un cas extrême et emblématique. Et puis signalons que presque la moitié de la population mondiale n’est pas bancarisée.”